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karin viard - Page 2

  • PARLEZ-MOI DE VOUS de Pierre Pinaud **

    Parlez-moi de vous : photo Pierre PinaudParlez-moi de vous : photo Karin Viard, Pierre Pinaud

    Mélina est la très particulière voix de la nuit d'une grande radio de France. Elle écoute, rassure, conseille, console ces auditeurs qui l'appellent et lui confient à l'antenne leurs peines, leurs craintes, leurs espoirs. Elle est optimiste, enjouée, chaleureuse et fait montre d'une empathie démesurée et sincère. Elle tient absolument à garder son anonymat. Personne ne connaît son visage ni son nom. Dès qu'elle quitte la radio Mélina qui est en fait Claire, se transforme en un personnage froid et solitaire qui a développé des tocs qui l'isolent totalement de ses semblables humains. Bien qu'elle vive dans un superbe appartement d'un quartier chic, Claire s'enferme la nuit dans un placard entourée des quelques souvenirs de son enfance. C'est cette enfance meurtrie qui l'a exclue du monde. En retrouvant la trace de sa mère qui l'a abandonnée 40 ans plus tôt, Claire va découvrir, sans se faire connaître, une famille  nombreuse, recomposée et exhubérante qui vit en banlieue. Le choc des cultures et des styles de vie est manifeste et les retrouvailles, malgré la délicatesse et la bonne volonté de Claire ne vont pas se dérouler exactement comme elle aurait prévu.

    Pierre Pinaud parle de l'abandon et du sentiment qui l'accompagne et qui assaille et tourmente chaque être humain dès sa naissance. Dès lors qu'il met le nez hors du ventre de sa mère, le nouveau-né ressent ce déchirement insupportable. Les aléas et autres vicissitudes de la vie feront que chacun d'entre nous sera plus ou moins souvent et fortement confronté à cette idée intolérable de l'abandon qui nous ramène au traumatisme de la naissance ou de l'enfance. Pfiou, c'est fort non ?

    Sauf qu'évidemment le réalisateur ne se contente pas de suivre le parcours émancipateur d'une adulte qui n'a pas réglé ses comptes, il parasite son propos d'une improbable historiette d'amour entre le fils de la femme du frère de Claire (vous suivez ?) et malgré le charme irrésistible de Nicolas Duvauchelle (qui serait à la fois maçon et photographe de talent, forcément de talent...), ça ne prend pas. En outre, les "pauvres" de banlieue se mobilisent au Secours Populaire pour aider plus pauvres qu'eux et ont la tête farcie de clichés sur les apparences. Les filles sont d'anciennes majorettes qui écoutaient Michelle Torr etc. Et le réalisateur multiplie les plans de dos de son actrice pour nous faire admirer les semelles rouges de ses chaussures !!! Bref.

    Sinon, il faut reconnaître que Pierre Pinaud réussit un épilogue que l'on attendait pas et risque même une scène surprenante à l'hôpital où sa déconcertante héroïne frôle le meurtre. Et puis surtout il y a Karin Viard qu'il filme amoureusement comme quelques réalisateurs le font parfois pour leur actrice. Elle est (très) belle, drôle, émouvante. Dommage que le film ne soit pas toujours à la hauteur de sa grande et belle prestation car ce rôle lui va comme un gant. Elle sait comme personne passer du sourire aux larmes, de l'énergie au découragement total. Elle est impliquée à 200 % dans son personnage qui étreint le coeur souvent malgré ses côtés grande bourgeoise insupportable. Un mélange de grande dame et de petite fille. J'ai adoré Karin Viard.

  • MA PART DU GÂTEAU de Cédric Klapisch °°°

    MA PART DU GÂTEAU de Cédric Klapish, gilles lellouche, karin viard, cinémaMA PART DU GÂTEAU de Cédric Klapish, gilles lellouche, karin viard, cinéma

    L'usine où travaille France ferme ses portes. Au chômage, seule avec trois filles à élever et après une tentative de suicide... elle profite d'une opportunité de formation de femme de ménage pour "monter" à Paris. Là, elle se fait embaucher par Stéphane (ou Steve pour les intimes) le trader précisément responsable (en partie) de la fermeture de son usine. Au début elle n'en saura rien mais plus tard si, et ça ne va pas se passer comme ça. Non mais.

    Je ne vais pas m'apesantir et m'éterniser sur un film aussi mauvais et ridicule. Mais qu'a essayé de prouver ou démontrer Klapisch en tournant cette chose plutôt laide et bête ? Même Venise parcourue lors d'une scène honteusement balourde et misogyne, est sans âme. Mais là je ne résiste pas au plaisir de vous relater l'intermède vénitien : une très très jeune et très maigre mannequin draguée à la rustaude par Gilles Lellouche est emmenée pour un week end dans la Sérénissime. Arrivée sur place Tessa (oui Tessa, car les parisiennes s'appellent Tessa ou Melody... les filles du Nord se prénominent France ou Josy !!!) s'extasie "ôôô c'est beau" lit-on sur ses lèvres alors qu'elle vaporette sur le Grand Canal ! Mais le soir, alors que Gilou lui offre une nuisette (bien moche d'ailleurs) et lui demande de lui faire la danse des sept voiles avant de lui faire subir les derniers outrages... la belle jeunette est toute surprise : "mais euh... monsieur, je ne couche pas le premier soir !!! Il faut que je sente les choses moi !". En gros, "tu te la mets sur l'oreille mon Gilou, tu te la fumeras plus tard". Mais le Gillou n'est pas du genre à se laisser berner par la minaudeuse, et après un temps de réflexion s'exprime : "ah tu veux sentir des choses et bien tiens je vais t'en faire sentir une !!!" Le "viol" n'est que suggéré bien sûr, mais il est difficile d'appeler différemment ce qui se passe lorsqu'une fille n'est pas consentante et qu'un garçon la plaque sur un plumard !!! En résumé, la Tessa de Paris est fort naïve et un rien couillonne. Elle peut embarquer avec un quasi inconnu pour un week end en Italie et supposer que le garçon ne va QUE la couvrir de cadeaux. Cadeaux qu'elle rendra plus tard, la Tessa étant finalement naïve, couillonne mais honnête. Quant à l'homme, ce pourceau libidineux, il ne peut imaginer qu'une fille ne peut "s'obtenir" qu'en l'achetant. Beurcke.

    Bon je ne vous parle même pas de la mer du Nord filmée comme dernier terrain vague... En tout cas ici, c'est assez simple finalement, les traders/riches sont des hommes et des femmes puants, mauvais et vaniteux qui ne peuvent que se reproduire entre eux. Les prolos sont pauvres et gentils. Ils se serrent les coudes et boivent des coups dès que ça va mal et rentrent en titubant le soir chez eux. Surtout s'ils sont du Nord, pensez donc !

    C'est peu dire que tout sonne faux. D'autant que pour rendre encore ce film plus insauvable, il souffre d'un "mis-casting" définitif. Gilles Lellouche n'a pas la mâchoire carrée de Michaël Douglas et en trader à cravate, il n'est jamais crédible. Idem pour Karin Viard, malgré tous ses efforts et elle est le seul point positif du film avec l'énergie qu'elle met à tenter d'être cette femme de ménage... ça ne passe jamais. Comment évoquer aussi les répliques et les dialogues débités comme des sentences ou des maximes censés symboliser la lutte des classes et le goufre entre les nantis et les démunis ?

    Et puis que dire finalement du virage opéré dans le dernier quart d'heure qui fait définitivement sombrer ce film dans les abysses du ridicule qu'il avait jusque là frôlé à de nombreuses reprises ?

    Pouah.

    P.S. : je ne parle pas de Jean-Pierre Martins qui une fois de plus gâche son talent dans un film râté. Regardez le sur la photo, n'a t'il pas l'air de dire : "pendant que vous faites les cons dans cette bouse, je joue avec le moutard !". Il ferait mieux de lire les scenarii.

  • RIEN A DECLARER de Dany Boon **

    RIEN A DECLARER de Dany Boon, benoît poelvoorde, françois damiens, karin viard, CinémaRIEN A DECLARER de Dany Boon, benoît poelvoorde, françois damiens, karin viard, CinémaRIEN A DECLARER de Dany Boon, benoît poelvoorde, françois damiens, karin viard, Cinéma

    1993. Ruben et Mathias sont douaniers de chaque côté de la frontière franco-belge. Mathias est fou amoureux de la soeur de Ruben. Les deux amoureux n'osent avouer leur liaison à la famille de la jeune femme car Ruben et son père sont anti-français voire franchement racistes. Cette année là, le passage à l'Europe a supprimé les postes douaniers et les deux "ennemis" se retrouvent à devoir faire équipe ensemble en tant que brigade mixte franco-belge.

    Alors oui je suis d'accord et ne venez pas me casser les oreilles, il n'y a pas grand chose à déclarer ici. Sauf que j'ai ri, souvent et franchement. J'aime le Nord, j'aime la Belgique, j'aime Dany Boon, Benoît Poelvoorde (grandiose en abruti raciste, il fait ça tellement bien !), Bouli Lanners et surtout François Damiens et puis, que voulez-vous, j'aime rire. Ce film est rythmé, les répliques fusent et parfois font mouche. Bien sûr ce n'est pas fin-fin, il y a peu de cinéma ici et on se passerait volontiers de la scène où une "mule" fait passer de la drogue à la frontière. Comment peut-on encore imaginer que s'introduire des bidules dans le derrière (restons polis) peut encore faire rire ? Et surtout, comment un acteur peut encore accepter de tourner ce genre de scènes ???

    Mais sinon, oui, je le répète, j'ai ri et je n'en demande pardon à personne.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

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    MES COUPS DE COEUR

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